Lunchr s’est tout d’abord fait remarque grâce à son application. La portée initiale de celle-ci était de désengorger les files d’attente pendant les heures de déjeuner. Elle propose ainsi un service de précommande en ligne et de click & collect de repas (disponible sur android et iOs). Mais pile un an après l’annonce d’une levée de fonds de 2,5 millions d’euros auprès de Daphni, la startup fondée par Loïc Soubeyrand a de nouveaux objectifs derrière la tête…
Un titre restaurant inspiré des néobanques
En effet, il y a quelques jours, Lunchr a annoncé le lancement de son titre restaurant en partenariat avec Mastercard. En s’alliant avec le géant américain, la startup offre ainsi la possibilité a ses utilisateurs de payer dans les plus de 180 000 restaurants, boulangeries et snacks français du réseau Mastercard.
Avec cette entrée fracassante dans la Fintech et le marché oligopolistique des titres restaurants détenu par le quatuor Edenred, Chèque-déjeuner, Natixis et Sodexo, Lunchr a-t-elle de quoi jouer le trouble-fête ?
Déjà il faut savoir que le marché pèse près de 6,5 milliards d’euros par an. Alors aussi petite soit la part du gâteau, Lunchr saura très certainement s’en contenter (et pourquoi pas plus d’ailleurs). Ensuite, la start-up possède un avantage net face à ses concurrents : son application. Totalement intégrée à son titre de paiement elle permettra notamment de gérer le solde et la carte tire-restaurant en direct, un peu à l’instar des néobanques telles que N26 ou Orange Bank. Évidemment les features de base sont toujours présentes, c’est à dire commander les repas en ligne pour son propre compte ou en équipe. La start-up se démarque donc avec une offre globale, de la commande au paiement.
En 2018, Lunchr espère distribuer 30 millions d’euros de titres-restaurants.